Un de nos collègues, Richard Jobin, vice-président, conférencier et formateur chez Olympe, rencontre annuellement des centaines de travailleurs de tous les milieux pour leur parler de comportement sécuritaire au travail, le comportement qui sauve des vies et évite des blessures, petites et grandes.
La science du comportement fascine beaucoup de personnes et on entend souvent parler de nouvelles applications pour les découvertes qu’on y fait. Le gouvernement américain se veut un pionnier dans le domaine et vient d’annoncer la formation d’une équipe de travail dont l’objectif est de faire la promotion de la science du comportement auprès de toutes les agences gouvernementales, afin d’en améliorer l’efficacité.
Le New York Times rapporte qu’on souhaite ainsi s’attaquer au fait que les programmes, formulaires et autres créations du gouvernement sont conçus en tenant pour acquis que les citoyens font des choix rationnels. Or, la science du comportement montre qu’il arrive souvent que ces choix ne sont, justement, pas si rationnels que ça. Il faut donc prévoir le comportement réel et planifier les programmes et formulaires en fonction de la « vraie » façon de penser des citoyens.
Est-ce que ça marche? Oui, souvent. Par exemple, on a modifié un formulaire où des entreprises devaient déclarer des ventes de façon à ce que la personne qui complétait le document devait le signer dès le début. Petit changement, gros résultats : les entreprises ont déclaré des ventes beaucoup plus importantes. La raison? Une signature c’est un engagement et si vous signez avant de commencer à répondre, il y a de bonnes chances pour que vous soyez plus « rigoureux » dans vos déclarations.
L’article du New York Times (en anglais) parle aussi des moins bons côtés de la science du comportement, notamment comment on peut influencer les gens dans la prise de décision. À lire!