Les blessures à la colonne (fractures, entorses ou hernies discales) peuvent se résorber avec du repos ou une chirurgie, mais des exercices spécifiques constituent souvent un facteur clé dans le rétablissement et dans la prévention de rechutes.
La thérapie physique
Elle comprend plusieurs phases qui progressent en difficulté avec l’ajout graduel de charges ou d’éléments de déséquilibre. Au début, les exercices doivent être exécutés lentement et comprendre de nombreuses répétitions (entre 15 et 35), afin d’entraîner efficacement le système nerveux central et de permettre de se concentrer sur la bonne technique de mouvement. Enfin, le travail de la sangle abdominale (abdominaux et dos) est essentiel pour stabiliser la colonne vertébrale lors des activités au quotidien et des sports qu’on souhaite pratiquer de nouveau.
Avec le temps, l’endurance musculaire et l’efficacité du contrôle neuromusculaire deviendront adéquates.
D’autres traitements
- Les activités physiques douces, comme la nage et les étirements.
- Les thérapies douces, comme le massage et l’acupuncture, qui entraînent une certaine relaxation musculaire diminuant les douleurs.
- La thermothérapie, avec couvertures chaudes, améliore la circulation sanguine chez les cas critiques qui présentent une circulation sanguine insuffisante au niveau de la blessure.
- La cryothérapie, qui diminue l’inflammation grâce au froid.
- La chirurgie, qui est finalement recommandée si la blessure mène à de l’incontinence, à une perte de la forme physique progressive et/ou à une absence d’amélioration après 3 mois de traitements conventionnels.
Bref, l’exercice aide à stabiliser la colonne vertébrale, à développer davantage les muscles pour supporter les vertèbres, à améliorer la force et l’endurance musculaire, mais aussi à développer la confiance de la personne qui peut craindre l’exercice à la suite de sa blessure, un phénomène appelé kinésiophobie.
Les kinésiologues sont les meilleurs professionnels de la santé pour vous guider dans l’intégration de ce type d’exercices.
N’oubliez pas que même avec la chirurgie, la thérapie physique sera nécessaire en guise de réhabilitation postopératoire. Ainsi, l’ultime remède demeure une prévention efficace !