« J’ai de gros os. »
« L’exercice, ce n’est vraiment pas ma tasse de thé. »
« C’est génétique, dans ma famille on a des problèmes de santé. »
En effet, la génétique joue un rôle dans la transmission de maladies cardiovasculaires et dans les aptitudes athlétiques (biomécanique, répartition des cellules adipeuses, etc.). Ce n’est donc pas tout le monde qui est né pour être un Usain Bolt!
Toutefois, il ne faut pas s’alarmer. Dans le pire des cas, on part avec un léger retard sur le peloton. Cela ne veut pas dire que l’on ne doit pas participer à la course. Après tout, la 29e position aux Olympiques vaut beaucoup mieux que de ne pas s’y être présenté.
Ce qui est souvent confondu avec une mauvaise génétique est trop souvent de mauvaises habitudes acquises dans sa vie ou l’absence de bonnes habitudes transmises par ses parents durant la jeunesse. Prenons exemple sur les Norvégiens, grands champions aux Olympiques de Pyeongchang en 2018 avec une population d’un tiers de celle du Canada : chez eux, le sport (principalement le ski) est un rituel en fin de journée et une activité sociale qui est ancrée dans le mode de vie.
Alors la prochaine fois que vous entendrez dire « l’obésité court dans ma famille », il faudrait plutôt penser « on ne court pas assez dans ma famille »…
Et rappelez-vous : Il n’est jamais trop tard pour choisir de modifier ses habitudes!