Plus que jamais, la question des risques psychosociaux est au cœur des préoccupations organisationnelles. Celles-ci déploient désormais des efforts considérables pour agir en amont, à l’aide de spécialistes formés à cette fin. Par exemple, au sein de notre firme, Olympe, nous avons mis sur pied une offre de services spécifiquement liée à la prévention et à la promotion en santé mentale. Elle permet notamment aux organisations d’avoir une meilleure compréhension des facteurs de risques psychosociaux, afin de pouvoir agir précocement et ainsi de favoriser la protection de la santé psychologique des travailleurs. Et les solutions sont multiples.
Les voici :
Mais d’abord, concrètement, à quoi fait-on référence quand on parle des RPS ?
Il s’agit de risques liés à l’organisation du travail, aux pratiques de gestion, aux conditions d’emploi et aux relations sociales qui sont susceptibles d’engendrer des effets néfastes sur la santé physique et psychologique des personnes. Des exemples ? Le harcèlement, la violence, l’exposition à des événements potentiellement traumatiques, une charge de travail excessive, le manque d’autonomie décisionnelle, le conflit de valeurs entre l’employé et l’entreprise.
Pour les prévenir, il est donc important d’agir à différents niveaux ; individuel, collectif et organisationnel. Ainsi il n’y a pas une, mais des solutions, qui nécessitent une approche globale, participative et continue impliquant tous les acteurs du milieu de travail, employeurs, employés, syndicats, ressources humaines, comités SST. C’est donc une responsabilité commune de mettre en place un filet de sécurité psychologique, une protection à laquelle tous doivent adhérer.
Par exemple, au niveau individuel, le soutien aux travailleurs prendra souvent la forme d’une reconnaissance, de la formation, et de l’accompagnement par des collègues formés et identifiés : les pairs aidants.
Au niveau collectif, il s’agit bien sûr de promouvoir une culture de prévention et de respect dans le milieu de travail en maximisant les moyens de communication et la diffusion d’information.
Et enfin au niveau organisationnel, l’entreprise se doit de répondre aux besoins et aux capacités des travailleurs en réduisant notamment les sources de stress, d’insatisfaction au travail, à l’aide de politiques claires, dont une liée à la réintégration au travail suite à une absence liée à la santé psychologique afin de favoriser la mise en place de conditions gagnantes pour l’employé et pour l’employeur.
Bref les entreprises ont aujourd’hui accès à plusieurs outils et stratégies organisationnelles leur permettant de réduire les RPS.
La balle est dans leur camp !
Par Roger Lemay