Trois facteurs qui influencent votre motivation

Tout le monde a un jour tenté d’adopter de saines habitudes de vie. Sans pour autant avoir besoin de consulter un expert, nous connaissons quelles sont ces mauvaises habitudes que nous aurions avantage à changer. Cependant, malgré toutes nos meilleures intentions et un support social fort, nous n’arrivons pas toujours à nos fins. En effet, une multitude de facteurs peuvent agir négativement sur notre motivation, nous empêchant parfois d’atteindre nos buts. Aujourd’hui, je vous en présente trois : le facteur génétique, la motivation au traitement et le niveau de privation.

1 – La génétique

Freud croyait que les comportements étaient influencés par la génétique. Selon lui, cette dernière détermine entre autres la quantité d’énergie et la qualité des réflexes avec lesquels l’on naît, en plus d’une partie de notre personnalité. La tradition biologique dans laquelle se place Freud accepte l’idée que certaines personnes naissent avec plus d’instincts agressifs que d’autres, et que les instincts jouent un rôle en tant que motivateurs de l’action. Ainsi, si l’on suit ce raisonnement, certaines personnes pourraient génétiquement avoir plus de motivation que d’autres.

2 – La motivation au traitement

Nous pouvons nous sentir extrêmement motivés à atteindre un résultat, par exemple perdre 20 livres ou cesser de fumer, mais cela est insuffisant pour réussir. Nous devons trouver un traitement qui nous motive suffisamment pour pouvoir régler notre comportement problématique. Autrement dit, un traitement – comme le gym pour la perte de poids – qui ne nous motive aucunement affectera de façon négative notre estime de soi en plus de nous faire préserver nos mauvais comportements. Trouver un traitement qui nous interpelle et qui s’adapte bien à notre rythme de vie est primordial pour atteindre nos objectifs!

3 – Le niveau de privation

Le niveau de privation est un facteur qui peut largement influencer une rechute en ce qui concerne une habitude fortement intégrée. Par exemple, résister à la tentation d’acheter un biscuit de la machine distributrice depuis trois jours alors qu’habituellement, vous en achetez un chaque jour augmente les risques de rechutes. Par contre, en ce qui concerne une habitude faible, le niveau de privation se fera moins sentir et vous aurez plus de chances d’atteindre vos objectifs. Par exemple, si vous n’avez pas acheté de biscuits depuis une semaine et qu’auparavant vous ne le faisiez qu’occasionnellement, il vous sera plus facile d’arrêter totalement votre consommation de biscuits.

Évidemment, ces trois facteurs ne sont pas les seuls qui peuvent affecter votre motivation au quotidien : plusieurs autres facteurs, internes et externes, contribuent à influencer les actions que nous posons. J’espère que votre lecture vous donne un autre point de vue sur vos habitudes de vie et qu’elle vous inspirera de nouvelles stratégies qui vous aideront à réussir tous vos objectifs !