On ne compte plus les études qui militent en faveur d’un allongement des périodes d’activité physique dans les écoles primaires et secondaires ou encore qui préconisent des mesures permettant aux élèves de bouger davantage en classe.
Certaines écoles vont encore un peu plus loin avec des modifications de l’environnement de classe qui amènent les jeunes à passer beaucoup plus de temps debout. Dans un article de La Presse, Mathieu Perreault parle d’initiatives en Australie et au Texas où des élèves mettent à l’essai des pupitres surélevés avec des bancs qui les font travailler presque debout.
Les promoteurs de ces nouveaux aménagements affirment constater plus d’entrain et plus d’attention chez les jeunes qui les utilisent.
Toujours selon La Presse, le jour où on verra de tels pupitres au Québec semble assez loin. Des porte-parole, autant dans les facultés d’éducation de l’UQAM et de l’Université Laval qu’à la Fédération autonome de l’enseignement, un syndicat qui regroupe un bon nombre d’enseignants dans la province, soutiennent n’avoir jamais entendu parler de cette possibilité.
Soulignons en terminant que les spécialistes en ergonomie qui sont derrière les projets présentement à l’essai estiment que les personnes ayant passé leurs années de formation dans un milieu favorisant l’activité physique devaient conserver de bonnes habitudes dans ce domaine, une fois atteint l’âge adulte.