Nous avions déjà évoqué, dans un précédent Courrier, le cas de ces participants à la télé-réalité « The Biggest Loser » qui avaient pratiquement tous repris beaucoup de poids une fois l’émission terminée. Cela s’expliquait par un métabolisme tournant au ralenti. Nous revenons sur le sujet, à la faveur d’un très intéressant article publié dans l’infolettre du département de santé de l’Université Harvard.
Rappelons d’abord que le métabolisme est, sommairement, l’ensemble des réactions chimiques qui se déroulent au sein d’un être vivant pour lui permettre de se maintenir en vie. Concrètement, c’est le processus par lequel on « brûle » les calories avalées. Chaque personne a un niveau de métabolisme, plus ou moins élevé. Un niveau qui varie aussi selon l’alimentation ou l’activité physique.
En retour, ces deux facteurs affectent de façon importante l’énergie qu’on dépense, même quand on n’en dépense pas! En fait, on parle ici de l’énergie qui est utilisée dans les activités courantes de la vie quotidienne. Pour faire une analogie automobile, disons que lorsque vous faites du sport, vous accélérez et consommez plus d’essence alors que lorsque vous êtes assis devant votre bureau, vous êtes au neutre. Le moteur tourne, mais pas à un rythme élevé.
L’article est particulièrement intéressant parce qu’il s’attarde à la relation entre la perte de poids rapide, le ralentissement du métabolisme qui vient avec et le besoin de faire de l’activité physique pour compenser ce ralentissement.
Quand on coupe dans les calories, le corps perçoit le jeûne comme un risque et ralentit le métabolisme par précaution. Or, lorsqu’on reprend l’alimentation « normale », le métabolisme ne semble pas vouloir remonter facilement. Par conséquent, lorsqu’on cesse de consommer moins de calories, non seulement on arrête de perdre du poids, on risque même d’en reprendre, rapidement.
Pour brûler plus d’énergie et relever le métabolisme, une solution s’impose, l’activité physique!