La clé dans la création d’environnements de travail propices à l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle, c’est la flexibilité dans les horaires de travail. C’est la conclusion simple à tirer d’un papier plutôt complexe publié dans le New York Times sous le titre Rethinking the Work – Life Equation.
On y présente le résultat d’expériences menées dans différents milieux de travail où on a assoupli les contraintes d’horaires en permettant aux travailleurs d’accomplir leurs tâches en télétravail ou encore au bureau, mais sur une base d’horaires variables.
Évidemment, cela demande une réorganisation du mode de gestion. Les entreprises étudiées sont passées d’une organisation traditionnelle à un modèle basé sur des projets et l’atteinte d’objectifs. Il a aussi fallu former les gestionnaires pour les rendre aptes à assumer leur rôle de supervision dans un contexte très différent de ce qu’ils connaissaient précédemment.
Les employés visés ont rapporté des améliorations immédiates à leurs conditions de vie, tout en maintenant un même niveau de productivité. Moins de stress, plus de temps pour l’activité physique, des relations familiales plus harmonieuses. Les employeurs, de leur côté, ont su s’adapter et profitent maintenant des bénéfices d’une main-d’œuvre loyale et efficace.