Moi, paresseux? C’est la faute de l’architecte!

On entend de plus en plus l’expression “transport actif” pour caractériser les déplacements qui impliquent par exemple un trajet en autobus qui débute ou se termine à pied ou en vélo. Le chroniqueur François Cardinal, de La Presse, croit, lui, qu’on devrait parler également d’architecture active.

Dans un récent article, il souligne le fait que l’architecture peut jouer un rôle social intéressant en matière de promotion de l’activité physique, tout simplement en valorisant les escaliers.

Actuellement, c’est bien dommage, la tendance dans la construction des nouveaux édifices est plutôt à l’inverse: on aperçoit immédiatement les ascenseurs alors que les escaliers sont cachés, étroits et peu invitants.

Le chroniqueur souligne qu’à New York, on a publié en 2010 un guide à l’intention des architectes. On y explique comment mieux intégrer les escaliers dans les bâtiments et de quelle façon faire la promotion de l’utilisation des marches. On voit déjà les résultats de cette initiative dans des édifices publics, notamment, précise Cardinal, au Jardin botanique où la circulation des piétons est orientée de façon à inciter les touristes à utiliser les escaliers.