Une compétition sportive ou un simple défi personnel peut vous inciter à vouloir améliorer votre vitesse de course. Pour parvenir à ce but, vous devrez nécessairement améliorer votre puissance cardiovasculaire.
En effet, pour effectuer son meilleur temps chronométré sur une distance donnée, une personne doit courir, en continu, à 80 % de sa vitesse maximale réelle. Ainsi, si sa vitesse maximale est de 10 km/h, sa vitesse de course est de 8 km/h. Si cette personne souhaite développer une meilleure puissance cardiovasculaire et augmente sa vitesse maximale à 15 km/h, elle pourra maintenir une vitesse d’environ 12 km/h par rapport à la distance visée. Mais comment y arriver?
Tout d’abord, le changement devrait s’effectuer lorsque vous êtes en mesure d’effectuer complètement la distance souhaitée suite à un entraînement d’endurance. Quand cet objectif est atteint, vous pouvez vous concentrer sur la diminution du temps nécessaire à la tâche. Par ailleurs, puisque la spécificité d’un entraînement importe à la performance, une majorité de l’entraînement devra se faire à la course. Afin d’éviter une surcharge articulaire, adoptez l’entraînement croisé : remplacez régulièrement quelques-unes de vos séances de course par la natation ou le cyclisme, qui sont des sports à impacts moins puissants. Finalement, ne réservez qu’une seule séance de votre entraînement aux intervalles élevés, c’est-à-dire aux moments où vous atteignez une vitesse plus importante que votre 100 % de capacité ; ces moments ne doivent pas aller au-delà de quelques secondes. Les athlètes dont le corps est déjà plus adapté à soutenir des impacts importants pourront en planifier deux.
Surtout, n’oubliez pas qu’il ne suffit pas que de courir ; il faut partir à point. Un kinésiologue spécialisé pourra vous aider à établir les paramètres de vos entraînements de manière à éviter les blessures. Bonne exploration!