Vantés par les uns, décriés par les autres, les aménagements de bureaux à aire ouverte sont censés faciliter la communication entre collègues. Trop, diront leurs détracteurs qui, justement, trouvent qu’ils amènent un important volume de distraction sous forme de communications non désirées telles que la moitié d’une conversation téléphonique, les rires d’un voisin qui vient d’en lire une bien bonne sur Internet ou encore ces deux collègues qui essaient de planifier une réunion, chacun de leur bureau, à 30 mètres de distance.
Tout cela fait dire à plusieurs que les espaces à aire ouverte, loin de livrer les améliorations de productivité promises, sont, au contraire, source d’irritation et de perte de temps. À moins qu’on applique un certain nombre de mesures, certaines s’inspirant de bonnes pratiques de gestion et d’autres, tout bonnement du civisme.
Par exemple, les travailleurs qui évoluent dans de tels environnements devraient limiter autant que possible les conversations téléphoniques à leur bureau. Dès que la chose est possible, ils devraient trouver un endroit isolé. Sinon, utilisez un casque d’écoute qui réduira le bruit ambiant et vous incitera à garder la voix moins élevée.
Dans le même ordre d’idée, certains employeurs prévoient des « cabines téléphoniques », sorte d’isoloirs où tenir les conversations. Mieux (ou pire, selon votre point de vue) des gestionnaires imposent des règles de fonctionnement strictes pour assurer la viabilité du milieu de travail, telles que des « heures silencieuses » où les téléphones sont interdits.
Plus de détails dans cet article de la revue Slate.