Une histoire qui a fait beaucoup de bruit en Angleterre il y a quelques semaines, a amené bien des employés et des gestionnaires à s’interroger sur ce qui est permis de demander d’un travailleur en ce qui a trait au port d’un uniforme ou d’un type de vêtements.
Nicola Thorp, employée par une agence de placement a été retournée chez elle, après s’être présentée dans un bureau de la firme Price Waterhouse où elle devait occuper un poste de réceptionniste. La raison du renvoi? Elle ne portait pas de souliers à talons hauts.
Trouvant la chose injuste et sexiste, elle s’est emparée des médias sociaux, faisant de la hauteur de ses talons un sujet de discussion dans toute la presse britannique.
Quant est-il chez nous? Est-il légal de demander à un ou une employé de porter tel ou tel type de vêtements? Dans une bonne mesure, oui, c’est un droit de gérance d’un employeur qui peut obliger un travailleur à porter certains vêtements. Dans ce cas, c’est à lui de fournir gratuitement lesdits vêtements au personnel.
Par contre, la Commission des droits de la personne a déjà rendu des décisions favorables aux employés qui s’opposaient au port de vêtements, en lien avec le type de vêtements et les atteintes à la dignité. Quelques articles pour faire le tour de la question. D’abord celui de la BBC qui raconte l’affaire Thorp. Ensuite, un texte du Huffington Post qui reprend le sujet en y apportant des angles nord-américains. Enfin, une revue de décisions relatives à ce type de situation provenant de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail.