Les élections américaines approchent à grands pas. En fait, avec la course à la direction des partis respectifs, on a l’impression qu’elles approchent à grands pas… depuis un fichu bout de temps. Mais cette fois c’est vrai, les Américains choisiront un nouveau président ou nouvelle présidente, dès novembre.
Avec une campagne électorale vient son lot de communications, souvent en mode gestion de crise. Une caractéristique de la campagne 2016, plusieurs crises liées aux courriels, ceux qu’on a envoyés et qu’on préférerait maintenant pouvoir effacer, autant de sa mémoire que de celle des serveurs.
Cela a inspiré au Washington Post un article sur la gestion des courriels, la sécurité des serveurs et les précautions qu’on peut ou doit prendre pour conserver le maximum de discrétion sur les échanges électroniques.
On peut évidemment se tourner vers des mécanismes de protection comme le codage, des serveurs protégés à la fine pointe de la technologie, etc. Mais il y a aussi un réflexe à cultiver, celui de se demander est-ce que je veux vraiment envoyer ce courriel, partager cette information en sachant qu’il en restera des traces?
Trop souvent, on appuie malgré tout sur « envoyer », parce que, souligne le Washington Post, on doit ventiler, on cherche du support auprès des collègues ou encore on choisit simplement d’ignorer les risques que le contenu soit diffusé plus largement que prévu. Toutes causes qui peuvent plonger un gestionnaire dans l’embarras, bien longtemps après l’envoi.