Courir le marathon à reculons

Vous connaissez l’expression « ça me tentait pas, j’y suis allé à reculons » ? Imaginez maintenant que vous appliquez la même vision (vers l’arrière, on s’entend) à une activité physique de trois à quatre heures sur 42 kilomètres. Un marathon!

Allez donc savoir pourquoi, des sportifs ont décidé comme ça, un bon matin, qu’un marathon « normal » ce n’était pas un défi suffisant. Alors, pour ajouter du piquant à l’affaire, ils ont décidé de parcourir la distance en courant à reculons.

Aujourd’hui, cette version alternative de la course a son lot d’adeptes qui soutiennent que courir de reculons offre beaucoup de bienfaits pour le corps. À condition, bien sûr, d’être capable de vivre avec les regards étonnés des gens que l’on croise et avec les culbutes qui doivent sûrement se produire lorsqu’on court sans regarder où on va.

Est-ce qu’on court vite, de reculons? Pas mal, tout de même. Le record du monde pour le marathon est détenu par Markus Jungen, un allemand qui a parcouru, en 2017, les 42 kilomètres en 3 heures 38 minutes et 27 secondes. Il y a même des sprints de reculons! Le record pour le 100 mètres est sous la barre des 14 secondes.

Pour en apprendre davantage, consultez l’article du Wall Street Journal ou celui du Nouvel observateur.