Exercices dynamiques et isométriques : à quoi servent-ils?

Les kinésiologues parlent souvent de deux types d’exercices différents : les exercices dits « isométriques » et les exercices dits « dynamiques ». Les deux catégories ont leurs caractéristiques spécifiques, leurs particularités. Souvent complémentaires, ils seront mélangés et inclus dans les entraînements selon les objectifs que l’on veut atteindre.

Tout d’abord, les exercices dynamiques sont idéals pour augmenter la masse musculaire et la force. Ils vont particulièrement aider les individus qui veulent performer sur le plan sportif. Généralement, la majorité des exercices de votre programme d’entraînement sont dynamiques, car ils demandent un mouvement constant du muscle à travailler et sont comptés en nombre de répétitions. Dans ce type d’exercices, il y a un contraste entre le muscle agoniste (soit celui qui fait la première partie du mouvement) et le muscle antagoniste (celui qui fait la deuxième partie du mouvement). Les squats et les bicep curls sont des exercices dynamiques typiques.

Ensuite, en ce qui concerne les exercices isométriques, ils sont idéals pour augmenter la force musculaire dans une position précise – celle de l’exercice. Ils sont donc utiles pour augmenter la stabilité des jointures avant d’augmenter les poids d’un exercice dynamique, ou encore pour aider les individus blessés qui sont en réhabilitation. Ils sont également utiles pour les individus qui recommence à être actifs après une longue période d’inactivité, car on travaille avec ceux-ci un groupe de muscle plutôt qu’un muscle spécifique. De plus, lors d’exercices isométriques, la position est maintenue et dure un certain temps. La planche et la chaise sont des exercices isométriques typiques.

Précautions à prendre :

Lors d’exercices dynamiques, il faut s’assurer que les poids soulevés sont adéquats, car l’utilisation de poids plus lourds que la capacité musculaire de l’individu peut engendrer des blessures. Du côté des exercices isométriques, il faut faire attention de ne pas retenir sa respiration. À cause de la position statique, les individus ont tendance à arrêter de respirer, ce qui augmente la pression artérielle et peut devenir dangereux.

Texte de Ava Khaksar
Kinésiologue Olympe