Le courage social de s’entraîner

Au dernier cours de Ballet-Fitness que j’ai donné dans un de nos centres Olympe, une participante m’a inspiré cet article.

Elle ne connaissait personne qui s’y inscrivait et ne savait pas à quoi s’attendre d’un tel cours, dont le titre est d’entrée de jeu quelque peu intimidant. Allait-elle être la seule sans passé de ballerine ? Avait-elle la forme physique, la flexibilité ou la coordination nécessaires ? Allait-elle se sentir ridicule ?

Au troisième cours, elle m’avoue parler de ses classes de Ballet-Fitness à son copain le soir, rêvasser à sa réinscription pour la prochaine session et s’imaginer progresser avec son groupe pour bientôt faire partie des « anciennes ».

En tant que kinésiologue, j’ai pu observer une multitude de personnes aussi braves et déterminées que cette jeune femme. Au gym ou lors d’un cours de groupe, il arrive souvent aux gens d’appréhender les jugements à propos des limites de leurs prouesses. Il leur faut donc toute une dose de courage social pour s’adonner à de telles activités.

Finalement, peu importe nos talents et nos aptitudes quand on commence un nouveau programme ou un nouveau cours : tout le monde s’améliore et accumule des réussites en entraînement. Au quotidien, je vois de belles gangs se former, de la modestie se développer, des kinésiologues être impressionnés, des talents être découverts et des idées négatives qui deviennent positives.

Et vous, quelle que soit la raison, qu’est-ce qui vous rend fiers ?