Nous avons tous vu ou au moins entendu parler de ces téléréalités mettant en vedette des personnes ayant un important surplus de poids, qui sont opposées les unes au autres dans un concours ayant pour but de perdre le plus de poids possible, très rapidement.
Un article du New York Times lève le voile sur un aspect inconnu de ces émissions : la plupart des participants finissent par regagner, sinon la totalité, du moins une bonne partie de leurs livres superflues. Chose étonnante, ce ne serait pas par paresse ou en raison de mauvaises habitudes de vie mais bien parce que le métabolisme des participants a été complètement déréglé par les changements trop rapides.
« Étonnant et épeurant ». C’est ainsi que Kevin Hall, un chercheur à l’emploi de l’Institut américain de santé publique, décrit le phénomène. En étudiant tous les participants à une saison de l’émission The Biggest Loser, ils ont réalisé que ceux-ci avaient des métabolismes beaucoup plus lents que la moyenne.
On savait déjà que les personnes qui se mettent à la diète voient rapidement leur métabolisme ralentir. La découverte, c’est que dans le cas des pertes de poids extrêmes, le métabolisme reste bas pendant des années. Il se pourrait même qu’il ne revienne jamais à la normale.
On ne peut que compatir avec les personnes qui ont fait autant d’efforts (même s’il s’agit d’une façon de perdre du poids qui n’est vraiment pas recommandable) pour, en fin de compte, obtenir des résultats très marginaux.